Ecrire quand on n’a rien à dire
Ecrire pour dire n’importe quoi
C’est oui, roter sur les mots au pire
Et puis pouvoir jurer de bonne foi
On peut faire tous les vers que l’on veut
Ils doivent exprimer quelques choses
Récits, histoires, confessions, aveux
Dans tous les effets il y a des causes
Par tous ces effets qui se produisent
Et influencent jusqu'à notre vie
Les choix et les destins qu’ils conduisent
Du silence pour aller jusqu’au cri
Le tout premier cri de la naissance
Et les suivants pousser jusqu’au soupir
Tous ces cris pesés dans la balance
Des cris de douleurs, des cris de plaisir
Les cris profonds de nos douleurs d’enfants
Ces échos fuyants, souvenirs jaunis
Les cris déchirés de tous les amants
Se séparant au cœur de l’aphonie
Il y a suffisamment à crier
Dans toute l’existence humaine
Bien au-delà du voisin de palier
Il y a des cris que l’on enchaîne
Tous les cris insurgés des révoltés
Ces cris appelant au soulèvement
Contre la despote autorité
Les cris lointains qui sont des hurlements
Tous ces hurlements aux sons tragiques
Résonnant au fond de l’obscurité
Remontant de ces temps dramatiques
Où régnait alors l’insécurité
Ecrire pour sortir enfin ces cris
Ecrire pour dire pourquoi on cri
Ecrire pour la poésie d’un cri
Ecrire pour se libérer d’un cri
jeudi 18 octobre 2007
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